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Les Ballets Russes de Diaghilev par M. D. Calvocoressi

" Inutile de présenter en un préliminaire circonstancié M. Igor Stravinsky, le triomphateur de l’Oiseau de Feu et de Pétrouchka, le mieux apprécié en France des compositeurs russes d’aujourd’hui. Il y a fait, en 1910, un éclatant début, et l’intégralité – ou presque – de sa production, ballets, mélodies ou pièces d’orchestre, y a été entendue et applaudie.

Aussi était-ce avec une légitime impatience que nous attendions Sacres de Printemps, sa troisième œuvre de théâtre ; la voici venue, et notre attente n’a pas été trompée : l’harmonieux triade de ballets évoquant sous leurs aspects les plus saisissants, les plus caractéristiques, des périodes diverses de la vie légendaire ou réelle de la Russie est désormais complète… je dirai même parfaite.

L’Oiseau de Feu, c’était la vieille légende russe, le conte populaire, familier, qui berce et charme enfants et adultes, qui reflète fidèlement, en son charme puéril et fantasque l’imagination de la race. Pétrouchka nous montra dans tout son pittoresque la vie grouillante d’un jour de fête dans une cité de Russie. Sacres de Printemps évoque les temps préhistoriques mal connus, les rites primitifs d’un paganisme très lointain. "

Huitième saison russe (Ballets – Opéras) à Paris, 1913,
Comœdia illustré, Critique musicale du "Sacre du Printemps"
M. – D. Calvocoressi.

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