Les plumes à la Belle Epoque
" Jamais la plume ne tint une plus grande place dans la toilette féminine. Nous la voyons enroulée autour des souples manteaux du soir et des vêtements de mousseline de soie recouvrant nos robes de lingerie. Nous en aimons la chaude caresse dans les boas si seyants au visage. Quant aux chapeaux, les dispositions de la plume dautruche nont jamais été dune si heureuse variété ; roulées au sommet ou employées à plat, elles forment les garnitures les plus délicates et les plus résistantes à la fois. Nos modistes ont pu, grâce à ces préparations spéciales de la plume, en tirer les plus riches et les plus séduisants effets. Vive donc la plume, et que lhiver, après lété, nous ramène et continue sa vogue si justifiée et à laquelle nous applaudissons toutes. "
Huitième saison russe (Ballets Opéras) à Paris, 1913,
Comdia illustré,
"Comédie de la Mode".